Installer WordPress sur un hébergement mutualisé est une opération accessible même pour les débutants. Il suffit de télécharger les fichiers WordPress, de les transférer sur le serveur via FTP, puis de créer une base de données pour finaliser l’installation.
Ce processus demande une certaine rigueur, mais les étapes restent simples à suivre avec un peu d’attention. Une fois configuré, l’utilisateur peut rapidement profiter d’un site fonctionnel et personnalisable.
Maîtriser cette installation permet de mieux gérer son site et d’optimiser ses performances dès le départ. Le guide détaille chaque étape pour faciliter cette mise en place.
Préparer l’environnement d’hébergement
Pour installer WordPress sur un hébergement mutualisé, il est essentiel de s’assurer que l’environnement est compatible et correctement configuré. La sélection de l’hébergeur et la maîtrise du panneau de gestion jouent un rôle clé dans la réussite de l’installation.
Choisir un hébergeur mutualisé adapté à WordPress
L’hébergeur doit impérativement supporter PHP (version 7.4 minimum recommandée) et disposer d’une base de données MySQL ou MariaDB, préférablement en version 5.7 ou supérieure. La présence d’un accès FTP et d’un système de gestion de base de données via phpMyAdmin est un plus.
Il faut vérifier la disponibilité d’un certificat SSL gratuit pour la sécurité du site. Les options liées aux sauvegardes automatiques et au support technique réactif sont également importantes. Enfin, la capacité de stockage et la bande passante doivent être suffisantes selon la taille prévue du site.
Accéder au panneau de gestion de l’hébergement
Le panneau de gestion, souvent cPanel, Plesk ou un équivalent, est accessible via une URL fournie par l’hébergeur. L’utilisateur doit se connecter avec les identifiants reçus lors de la souscription.
Depuis ce tableau de bord, il peut gérer les bases de données, les fichiers par FTP, configurer les domaines et sous-domaines, ainsi que les certificats SSL. L’apparence et les fonctionnalités varient selon l’hébergeur, mais l’accès aux outils essentiels pour l’installation de WordPress est toujours disponible.
Créer une base de données MySQL
La création d’une base de données MySQL est une étape essentielle pour installer WordPress. Cette base contiendra toutes les informations du site, comme les articles, les utilisateurs et les réglages.
Configurer la base de données via l’interface de l’hébergeur
L’utilisateur doit se connecter à l’espace client de son hébergeur. Une fois connecté, il cherche généralement une section nommée « Bases de données » ou « MySQL ».
Il crée une nouvelle base en remplissant un formulaire simple. Les informations demandées incluent le nom de la base, le nom d’utilisateur MySQL, et un mot de passe sécurisé. Certains hébergeurs ajoutent un préfixe automatiquement au nom de la base.
Après validation, la base de données est prête à être utilisée avec WordPress. Il est important de vérifier que la base est bien active et que l’accès distant (si nécessaire) est configuré.
Enregistrer les identifiants de la base de données
Les identifiants à conserver sont le nom de la base, l’utilisateur MySQL, le mot de passe, ainsi que l’adresse du serveur (souvent « localhost »).
Ces informations seront nécessaires lors de l’installation de WordPress, plus précisément dans le fichier de configuration wp-config.php
.
Un tableau comme celui-ci peut aider à organiser les données :
Élément | Exemple |
---|---|
Nom de la base | wp12345 |
Nom d’utilisateur | wp12345_user |
Mot de passe | motdepasseComplexe |
Serveur de base | localhost |
Les identifiants doivent être stockés dans un endroit sécurisé pour éviter toute perte ou accès non autorisé.
Télécharger et transférer WordPress
Le processus nécessite d’obtenir la dernière version de WordPress, puis de la transférer sur son hébergement mutualisé via FTP. Une vérification précise de la structure des fichiers une fois en ligne assure un bon démarrage du site.
Télécharger la dernière version de WordPress
Il est important de toujours télécharger WordPress depuis le site officiel wordpress.org. Cela garantit la sécurité et la fiabilité des fichiers.
Le fichier fourni est une archive ZIP. Après le téléchargement, il doit être extrait localement pour accéder au contenu. L’utilisateur obtiendra un dossier contenant tous les fichiers essentiels, comme wp-config-sample.php, wp-admin, wp-content, et wp-includes.
Aucune modification ne doit être faite sur les fichiers avant le transfert pour éviter les erreurs d’installation.
Transférer les fichiers WordPress via FTP
Pour le transfert, un client FTP comme FileZilla est recommandé. L’utilisateur doit se connecter à son hébergement en utilisant les identifiants FTP fournis par le fournisseur.
Une fois connecté, il faut naviguer jusqu’au répertoire racine du site (souvent public_html ou www). L’intégralité du contenu du dossier WordPress local doit être uploadée dans ce répertoire.
Le transfert peut prendre quelques minutes selon la connexion. Il est conseillé de ne pas interrompre cette opération pour éviter des fichiers corrompus.
Vérifier la structure des fichiers sur le serveur
Après transfert, il est crucial de contrôler la disposition des fichiers sur le serveur. Le répertoire racine doit contenir directement des dossiers comme wp-admin et wp-content, ainsi que des fichiers PHP comme index.php.
Une mauvaise organisation, par exemple des fichiers contenus dans un sous-dossier WordPress, empêchera l’accès direct au site. Si besoin, les fichiers doivent être déplacés pour que WordPress fonctionne correctement à la racine.
Cette vérification évite des erreurs lors de l’étape d’installation dans le navigateur.
Installer WordPress sur l’hébergement mutualisé
L’installation de WordPress sur un hébergement mutualisé nécessite de lancer le script d’installation, de renseigner les informations de la base de données, puis de finaliser le processus. Chaque étape demande précision et attention pour garantir un site fonctionnel.
Lancer le script d’installation
Après avoir transféré les fichiers WordPress sur le serveur via FTP ou un gestionnaire de fichiers, il doit accéder à l’URL correspondant à son site. Cette action déclenche automatiquement le script d’installation.
Le script vérifie la configuration du serveur. Si tout est en ordre, une page d’accueil de l’installation apparaît. Il doit choisir la langue et cliquer sur « Continuer » pour avancer.
Remplir les informations de connexion à la base de données
À cette étape, WordPress demande les données de la base : nom de la base, identifiant, mot de passe, et adresse du serveur (souvent « localhost »). Ces renseignements sont fournis par l’hébergeur.
Une erreur dans ces informations bloque l’installation. Il doit s’assurer que la base existe et que les accès sont corrects avant de continuer. Un problème fréquent est l’utilisation d’un préfixe de table différent, configurable ici.
Finaliser l’installation et vérifier le site
Une fois la connexion à la base établie, WordPress demande de définir le titre du site, le nom d’utilisateur administrateur, un mot de passe sécurisé, et une adresse e-mail.
Après validation, l’installation s’achève. Il doit tester la page d’accueil et accéder au tableau de bord pour confirmer que tout fonctionne correctement. Une connexion réussie au back-office garantit que l’installation est complète.
Optimiser et sécuriser l’installation de WordPress
L’optimisation et la sécurité de WordPress sont essentielles pour garantir de bonnes performances et éviter les risques de piratage. Elles reposent sur des configurations précises et l’utilisation d’outils adaptés.
Définir les réglages essentiels
Il est important de configurer les réglages de base dès l’installation. Par exemple, choisir un préfixe de table personnalisé dans la base de données réduit les risques d’attaques par injection SQL.
La création d’un compte administrateur avec un nom d’utilisateur non générique et un mot de passe fort limite les accès non autorisés. Il faut également désactiver la possibilité d’éditer les fichiers PHP depuis le tableau de bord.
La configuration des réglages de permaliens en mode “Nom de l’article” améliore le référencement naturel. Par ailleurs, limiter les tentatives de connexion protège contre les attaques par force brute.
Installer des extensions de sécurité
Les extensions renforcent la protection sans complexifier la gestion. Par exemple, Wordfence offre un pare-feu et une analyse des fichiers, détectant les malveillances en temps réel.
iThemes Security permet de bloquer les adresses IP suspectes, de forcer l’authentification à deux facteurs, et de surveiller les modifications des fichiers système.
L’installation de plugins de sauvegarde régulière, comme UpdraftPlus, garantit la récupération rapide en cas de problème. Ces extensions doivent être maintenues à jour pour éviter les failles de sécurité.